ÉTAPE 03 -

De l’Anse de Bénodet au Pont de L’Ile de Ré

Le paysage fait partie de nos vies, chacun l'aborde selon son histoire sa pensée, son corps.

Le monde est un spectacle continu rapide et séduisant à bien des égards, on peut s'y oublier, y être étonné, intéressé, il provoque aussi la stupeur, la colère, le dégout, la peur...

Partir sur ce chemin étroit et long, en hiver, en évitant l'humain qui pourraient influencer une lecture fine, questionner sa photographie, sa vitesse, et le paysage durant plusieurs mois, être en paysage, être paysage, dans la  lumière d'hiver où tout se pose, la nature se repose se régénère est certainement une expérience absolue, cathartique. 

« Peut-être faudrait-il envisager le paysage comme faisant partie des « choses communes » de « choses sans maîtres », à savoir des « choses » qui n'appartiennent à personne et dont l'usage est commun à tous.... Il serait l'indication de ce que le monde terrestre ne pourrait pas être territorialisé.

Plus encore, il viendrait nous rappeler que nous ne pouvons pas disposer du monde terrestre à notre guise, et que celui-ci, ainsi que les choses et les êtres qui s'y trouvent, ne peuvent pas être considérées uniquement comme des biens appropriables. Il faudrait au contraire, comme nous invite le paysage, penser positivement l'indisponibilité du monde. » 

J.M Besse La nécessité du paysage

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