ÉTAPE 04 -

Du Pont de L’Ile de Ré à la Baie de Txingudi

Moment particulier de l'histoire de la photographie ou la question serait plus liée au temps défini qu'il nous reste et comment nous l'utilisons pour le repousser, l'agrandir, l'étirer, faisant suite  à l'époque des grandes missions  photographiques où la modification rapide des territoires était une des nécessités  des commandes passaient aux auteurs.

L'oeuvre est un témoin de l'expérience du paysage

En étant/ en paysage peut-on réparer le corps meurtri ? Le paysage nous appelle à faire corps avec lui il interpelle tous nos sens tout ce qui nous constitue. Les nouvelles connexions qu'il suscite déconstruisent pas à pas notre être physique grâce à une sorte d'inventaire des sens et nous amène vers une reconstruction du corps meurtri.

Lorsque j'arpente, chemine, je suis face la complexité du monde, cet « entrainement » me pousse à l'épure, je suis paysage. J'existe parce que le paysage existe, je m'extrais du monde pour être face à lui, dans mon regard l'histoire est là, le temps, lui, prend sa place, il est juste, il me permet de me situer, il me donne la mesure, le tempo. Je suis.

Augustin berque, Médiance de milieux en paysages

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